Icare survivant
Icare survivant
J’ai désiré voler… et j’ai pris mon envol !
J’ai connu le Soleil, ses rayons amoureux
Le matin au réveil… Les baisers savoureux
Sur sa peau cajolée avaient un goût d’alcool.
J’étais bien près, trop près !… La chaleur me brûla
Les ailes du bonheur. – J’étais heureux alors. –
Puis l’intense douleur diffusa dans mon corps.
Ne pouvant l’endurer, l’espoir capitula…
Depuis, la longue chute à n’en jamais finir
M’assomme d’uppercuts… J’aimerais repartir
Dans les airs, méprisant mes erreurs potentielles.
L’Astre est encor grisant ; comment voler sans elle ?
Le pire est de le voir attrayant au possible
Pour en fait le savoir sans cesse inaccessible.
2010