Le violon

Le violon

Sur une ligne de métro aérien
On s’envole parfois
On monte à bord d’un violon gitan
On voyage dans le temps

Le jeune couple tzigane
Monte dans la rame, on embarque
Lui tient son instrument à cordes
Elle frappe sur le tambourin

On dirait une excroissance de main
Un virtuose organe
On dirait la joie et l’espoir humains
Mais c’est un drame

Tout s’accorde dans leurs yeux
Le silence craque et s’ouvre sous nos pieds
Un trou noir de liberté qui rend braque
Un chaos dans nos têtes merveilleux

Son violon raconte la fin
Au rythme effréné des stations
Et leur idylle conte un monde
Au tragique refrain.

Mars 2010

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