Ode à la joie
Ode à la joie
Figée dans ma tristesse
Comme dans la graisse
Je veux tuer ce rire
Qui m’agresse
La joie est parfois déplacée
Lorsqu’elle est vomie
Il n’y a rien de sacré
Place aux vivants
Giflons les macchabées
Pétons sur les mourants
Achevons tous les malades
À coups de boutades
La joie est parmi nous
Rions ! Rions ! Rions!
Et si les larmes viennent
Alors pleurons de joie.
Montrouge, janvier 2010