Ventre
Ventre
Et rien dedans
L’incommensurable néant
Ne me suffit pas
Telle une insatiable gorge
Je bois et je rebois
La liqueur honteuse
De l’agir, pourquoi
Courir toujours courir
Mais hors de soi
Au lieu de simplement capter, ressentir
Le vertige d’être là
Arrêter de fuir
Et revenir à soi.
Février 2004