Terre Promise

Terre Promise

Tu marchais sans déplacer l’air
Tu glissais et je m’affairais
À agripper ta robe de chanvre
Mes doigts se refermant sur la fumée
Tremblaient de ne pouvoir t’attraper

Toi longue femme dont j’étais la moitié

Aujourd’hui tu meurs sans pleurer
Et moi arrosant de mes larmes
Les fleurs putrides de ton mal
Je m’en irai les voir pousser
Dans la terre promise des condamnés.

Août 2004

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