Sens primal

Sens primal

Au petit matin sans repos
Les plaintes se passent de mots
Cette complainte au creux de mon être
C’est la racine de l’hêtre
Le cordon à Dieu peut-être
Heureuse ou malheureuse
Mais consciente d’en être
C’est un chant mystique
Aux lancinantes rythmiques
C’est un cri où meurt la voix
Où le corps berceau de vie est roi
Mes yeux pleurent en son hommage
Éblouis à la lumière de cette rage.

Février 2004

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