Poésie des trains
Poésie des trains
Dans ce paysage qui défile
Tu es l’élément persistant
Comme une impression de jaune à midi
De vieux rose au couchant
Tu impressionnes chaque cellule de mes yeux
Chaque horizon au fond de ma rétine
Ouvre sur nous deux
L’espace n’a de limite que notre corps à corps prochain
Chaque heure d’autre but que sa propre fin
Je ne peux plus lire d’autres mots
Que ceux que nous écrivons
Tous les autres sont vains
Puisque vides de notre amour
Une pensée point de loin en loin
Tout ce qui n’est pas Nous est passé
Tout ce qui est Nous est toujours.
Octobre 2007