Les petits vides
Les petits vides
Au fond des fonds
Il n’y a qu’un absent muet
Il n’y a plus personne
Un désert d’illusions crevées
Un ventre d’enfant déballonné
L’expiration des parois sensibles
Qui dedans te laisse vide
Le sang changé en eau
C’est l’exil des Danaïdes
La démission des pulsions freudiennes
Les orphelines diluviennes
De mes larmes païennes
Dans ce monde où l’on ne pleure pas.
Février 2004