Le spectre de la queue de paon

Le spectre de la queue de paon

Tout me semble moindre
Tant ton cœur si grand
Rend les autres petits
Je les vois poindre

Dès que je t’ai captée je t’ai aimée
Dans tes bras tu tenais le monde entier
Tu éclatais de rire avec les enfants
Tu voulais manger les gens

Tu as ouvert le menu de nos heures
Briser le pain verser le vin
J’ai bu tes mots un à un
Qui sur ta bouche faisait le parfum
La douce fleur de ton baratin
Ma mie je t’ai bouffée d’un trait
Bu des yeux battu des mains
Tellement t’étais belle, putain !

Tout est si fade
Ce soir de ciel bleu
Tout est si tristement harmonieux
Loin du prisme de tes yeux.

Juin 2005

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