Le cœur las

Le cœur las

Sur le pas pressé des hasards
S’orchestrent mes vœux faiblards
Aux ouïes pluvieuses des nuages
Je promets d’être sage

O mystérieuse tempête ! Sur le bleu
Des idées noires en pagaille s’arrêtent
Et assombrissent le peu d’amoureux
En mon âme encore bête

Louanges feuillues aux tendres ramures
Je ne veux plus de vos littératures
L’encre que vous avez fait couler
Etait une sève empoisonnée

Désormais une montagne
Devant mes yeux apparaît
Sur chaque cime un chagrin
En chaque abîme une clef

Pour mes jours plus de drames
Et des nuits sans regrets
Au devenir des idiots et des ânes
Le cœur las se fait.

Mai 2004

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