Eros fatum
Eros fatum
Brutalisée par le dégoût
Qu’imprègne en moi l’idée d’une mort
Inachevante
Je sers des lendemains de déroute
De désespoir me serrant à la gorge
A l’aube exaltante
L’air encore chaud de notre agape
Sent l’irrémédiable qui vient
Ce qui n’est pas advenu est aussi
Ce qui nous emporte
Cher amant et amour, inexorable étranger
Ferme donc les yeux sur cette fatalité
Et derrière toi la porte.
Décembre 2008