Au chalet des damnés
Au chalet des damnés
Si blanche la peau de cette dame
Poudrée d’or et d’aspartam
Ses flancs vêtus de soleil
La montagne se dresse éternelle
Où la brume s’engouffre
En ce matin tard
Mes rêves et mes draps s’enroulent
Dans un lit de cafards
Au décompte de mes attentes
Chaque jour tombe comme une tête impatiente
J’attends l’heure, j’attends l’absente
Le glas à cette mise en scène grimaçante
Février 2005