Spleen
Spleen
Spleen horrible, spleen éternel,
Tu reviens donc pour m’agresser
Alors que je t’avais laissé
De l’autre côté du tunnel.
N’as-tu pas vu que j’allais mieux ?
Oust !, va-t-en, laisse-moi tranquille !
Déjà que ce n’est pas facile
De vivre en se trouvant odieux.
Allez, coupe ces barbelés
Que tu m’as mis autour du cœur.
Laisse-moi aimer sans douleurs :
J’en ai trop mal d’être blessé.
Laisse-moi partir loin de toi,
Libre des actions de ma vie.
Tu as déjà bien trop sévi :
Ne me soumets plus à ta loi.
2001