Silence
Silence
Silence, tendre bruit
Que je cherche partout
Le jour comme la nuit
En courant comme un fou,
Viendras-tu me chercher
Dans le fouillis sonore
De mes noires idées ?
C’est que j’y suis encore.
Et depuis tout ce temps,
Des envies d’être ailleurs,
Sans partir un instant,
Me rongent l’intérieur.
Je reste là, noyé
Par mes vagues à l’âme,
Impuissant à bouger
Pour éviter les lames
De fond de mon humeur
Suicidaire immobile.
Pénètre en ma demeure :
Toi seul peut m’être utile.
1999